La Bulgarie : ses ambitions, sa trahison : accompagné des textes de tous les traité secrets et correspondances diplomatiques

Bree

— 161 et illes a conduits à Bucarest el à Constantinople, puisqu'il ne voulait pas aller à Petrograd avec ses alliés !

Alors s'affirma le triomphe de la politique du régime personnel, qui avait à son service les divers groupes d'acteurs non responsables. Les plus actifs d’entre eux se trouvaient dans les milieux révolutonnaires, les comités. Le comité Andrino-macédonien, à Sofia, n'était en réalité qu'une organisation d'acteurs non responsables à la dévotion du roi Ferdinand. Cette organisation fonctionnait en dehors du gouvernement et avait la prépondérance. Dans les questions nationales souvent son action était contraire aux vues du gouvernement. Elle mettait l'anarchie morale dans les organes du pouvoir et ioute sa force résidait dans le terrorisme. Un lien intime s’élait établi entre le roi Ferdinand et cette organisation. Entre ce comité et le roi Ferdinand, se dressait le D' N. Ghénadieff, le chef actuel des stamboulovistes que les traditions politiques lient à l'Autriche. Ces milieux révolutionnaires, grâce aux liens qui les attachaient à la Cour et la politique austrophile, ont eu un rôle plus actif dans la préparation et l'exécution de la funeste aventure du 16/29 juin.

Le journal Mir, en se demandant : Qui est cou-

liyski; 9. les socialistes avec vues larges, chef M. Yanko Sakazoff ; 10. les socialistes avec vues étroites, chef M. Blagoyeff.

Ce seul fait démontre par lui-même la toute-puissance de la couronne.

Barcaxicus, Al