La Bulgarie : ses ambitions, sa trahison : accompagné des textes de tous les traité secrets et correspondances diplomatiques

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Le savant russe F. I. Ouspensky, dans son Histoire de l'Emptre Byzantin, parle des Bulgares en ces termes :

S'étant mêlés aux slaves et leur ayant apporté leur organisation militaire et la discipline, les Bulgares ont formé un Etat puissant et, grâce au christianisme, auquel ils se sont convertis, se sont rapprochés de la culture européenne chrétienne. Dans la future organisation gouvernementale du premier, du second, et nous dirons de plus du troisième empire bulgare, la plupart des traits de caractère des Bulgares se sont arrondis, se sont affinés, se sont transformés et ont même totalement disparu, faisant place aux qualités populaires slaves; mais un observateur attentif ne peut se défendre de trouver, même chez les Bulgares d'aujourd'hui, certains traits populaires qui tirent moins leur origine du caractère slave que du caractère turc. (Hisfoire de l'Empire byzantin, tome I, Petrograd 1912, p. 788.)

M. Menchikoff, le célèbre publiciste russe, désigne les Bulgares comme un peuple semi-slave (Novoïe Vrémia, n° du 21 mars/3 avril 1915). M. Ludovic Naudeau va plus loin. Il écrit :

Un Anglais, un slavisant de haute culture, M. Maurice Barnia, me disait: « Il y a, somme toute, les mêmes contrastes entre les Russes et les Finlandais, qu'entre les Russes etles Bulgares. Helsingfors et Sofia, au même titre et pour les mêmes raisons, diffèrent profondément du monde russe... » Paroles très justes et qui résument fort bien ma propre manière de voir {.

L’égoïsme national bulgare représente la rupture oO oO forcée avec la race slave et la négation absolue de

Revue hebdomadaire, 96 juillet 1918 ; Delo, fascicule de juillet et d'août 1918.