La correspondance de Marat

XVIII INTRODUCTION

parut le 10 septembre 1792, il déclare catégorique-

ment que cette lettre fut adressée à sa destinataire «par la voie de son journal » , ce qui revient à dire qu'elle n’est point une lettre proprement dite. Il n’est pas possible non plus d’accepter les réponses à des lettres dont l’auteur ne paraît pas être connu de Marat. C’est le cas, par exemple, des réponses que l’on trouve dans les n° 294* el 420: de L'Ami du Peuple, et 113 du Journal de la République française *. Enfin, le ton général de certaines autres suffit à les rendre suspectes et à les faire écarter de la correspondance de Marat*°.

L. « J'écrivis à Mie Fouaisse, par la voie de mon journal... Voyez le n° 555 de L’Ami du Peuple... »

2. Réponse de l'auleur à un correspondant que je crois membre du comité des pensions.

3. La lettre à laquelle répond Marat est signée : Un ami de la vérité.

4. La lettre à laquelle répond Marat est signée : Un Français anglais.

8. En outre des deux adresses au Roi (L'Aimi du Peuple du 29 décembre 1190 et du 15 janvier 1191) et des adresses à la Garde nationale, aux Gardes-françaises, aux sections, aux écrivains patriotes (L'Ami du Peuple des 27 juin, 31 août, 6 septembre, 19 octobre, 14 novembre 1190, 3 mai 1791), qui s’éliminent d'’ellesmêmes, on peut compter quarante-cinq lettres ou réponses de Marat, insérées dans ses feuilles, qu'il paraît préférable d'écarter de sa correspondance (L'Ami du Peuple des 28 juin, 13 septembre, 9 et 25 octobre, 21 et 28 novembre, 11 et 19 décembre 17190; 3, 9, 13, 19, 22 et 21 janvier, 3 février, 10, 18 et 25 mars, 5, 9, 10, 24 et 23 avril, der, 1, 43 et 28 mai, 5 juin, 20 septembre 1791; 28 mai, 4 juin 1792; Journal de la République française, 10 et 24 novembre, 8 décembre 1792, 15 janvier, T février, 16r-2 mars 1793 ; Le Publicisie de la République française, 3 mai, 10, 12, 27 et 29 juin, der et 2 juillet 1793).