La correspondance de Marat

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16 LA CORRESPONDANCE DE MARAT

faute si on ne les adopte pas, après les avoir tant de fois proposés. MaRar.

CIX

LETTRE AU CITOYEN BRÉMONT

(5 juillet 1793)

Dans le numéro 237 du Publiciste de la République française (lundi 8 juillet 1793), Marat insère une lettre signée Brémont, et datée de Paris, 5 juillet 1793. L'auteur de cette lettre, enfermé à la Conciergerie, se plaint d'être victime d'une dénonciation injuste. Marat lui répond par le billet suivant, qu'il reproduit, à la suite de la lettre de Brémont, dans le même numéro du Publiciste.

Je désire que le citoyen Brémont m'informe s’il n’a pas été dans le dernier bataillon des Marseillais ; en attendant, je l’exhorte à prendre courage; s’il est innocent, il ne périra pas comme un coupable.