La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus

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après la constitution du Conseil supérieur , à Châtillon. Ainsi le raconte aussi M" de Sapineau , mais c’est Cathelineau qu’elle y fait nommer, reniant tout au moins de fait l'élection de Saumur. Ce qui est plus fort, l’abbé Martin, le frère de Martin de la Pommeraie, qui étail avec les autres chefs à Saumur, reconnaît bien la nomination de Cathelineau comme « chef

« unique *»; mais il la reporte, — ainsi que Va

« Haut-Poitou..…… le généralisssime élait d'Elbée et en cette « qualité, président-né du Conseil suprême. » Mémoires sur la Vendée par un ancien administrateur militaire, p. 22 (Bardoin, 1823, Paris, in-8°). — Et il ne fait plus mention de Cathelineau, pas plus à Saumur qu'à Nantes.

\ Mémoires hist. sur la Vendée, p. 31 : « C'était un homme « d'une braveure supérieure, qui, sous la bure du paysan, « avait le cœur d'un héros et la piété d'un saint. » — Mais elle ne prononce plus son nom. :

9 Dans le Discours, qu'une indisposition l'empêcha de prononcer à l'inauguration de la statue en 1827, mais qui est imprimé à la suite du compte-rendu, p. 10 : « Bientôt « Chemillé, Cholet, Saint-Florent, Beaupréan sont au pou« voir des royalistes. Uri chef unique devenait nécessaire, « Cathélineau est nommé. Il eut de suite à faire des « preuves de prudence et de fermeté. Ayec les succès Les « secours augmentent; les Lescure, les La Rochejacquelein, «les Donnissan se joignent à l’armée; Thouars et Fontenay « sont pris. On se décide à attaquer la place d'armes de « Saumur. Après plusieurs combats glorieux, celte place «est prise par les conseils de Cathelineau ; Talmont