La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus

— AIT —

vois Cathelineau abordé sur la place de la Bilange‘ par le curé de Bagneux”, Jean Allard, qui lui réclame la liberté de son neveu, pris à Saint-Florent-le-Vieil, et qui obtient avec celle de cinq ou six autres habitants du Craonnais pris au même combat. — Le même jour ou le lendemain, Françoise Dommaigné, veuve Bouchard, sœur du général vendéen, qui.avait péri la veille, obtient des passeports pour deux officiers patriotes, et de Cathelineau, « un des chefs des « rebelles », la grâce qu’on ne leur coupe pas les ‘ cheveux. — Et puis le rôle de Cathelineau est fini ; il disparaît ; on ne le revoit plus à Saumur.

C’est le 12, le jour précisément indiqué pour l'élection, que La Rochejacquelein, — avec les deux Beauvolliers, — s’en va occuper Chinon,

poussant une pointe au retour jusqu’à Loudun*;

1 C'est-à-dire vis-à-vis l'hôtel Blanclerc, où les chefs étaient installés.

? «Il vint à Saumur le lundi, 10 juin, où il parla au « nommé Cathelineau, chef des brigands. » V. aux Documents. 3 Voir aux Documents.

* Je raisonne à dessein sur les données de Mme La Rochejacquelein, sur lesquelles s'appuie jusqu'à ce jour la légende ; mais Mme de La Bouère, qui à quelque autorité