La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus

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« Cathelineau, généralissime des armées cathoe liques et royales. » Et il se trompe ici deux lois franchement ; car il s’agit sans aucun doute de Fleuriot. Ce que je veux surtout retenir de ce témoignage, c’est que la mort de Fleuriot Pa plus frappée que celle de Cathelineau. Détail d'autant plus remarquable, qu’il concorde absolument avec le sentiment de M" de La Rochejacquelein. Le récit, qu’elle en donne, forme sur son manuscrit une addition de date postérieure", que de Barante n’a pas même connue ; et elle en a emprunté le détail soit à la Vre* imprimée, soit ce qui est tout de même, directement à Cantiteau *.. La rédaction primitive se bornait à dire: « Un des chevaliers de Fleuriot eut la « jambe cassée et mourut, ainsi que Cathelineau, « quelques jours après. Tous deux furent extré« mement regrettés de toute armée“ » ; — et elle continue en consacrant encore cinq lignes, non

pas à Cathelineau, mais aux deux frères Kleu-

1 P. 189 de l’'Ed. or. 2 P. 89-90,

5 p, 29.

* P, 190 de l’Ed. or.