La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus

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chers sont remplis. La France, succombant sous une affreuse anarchie, reconnaît enfin la vérité du principe : Une foi, un roi, une loi. Nos propriétés, notre liberté, notre sûreté, ne reposent qu’à l’abri de l’unité sacrée de l'autel et de vous. Toute division de pouvoir est un principe de désolation ; l’oracle éternel l’a ainsi prononcé. Qu'il est beau, Monsieur, de voir un: si grand nombre de militaires, tous couverts de lauriers, rendre hommage à cette unité si précieuse, en étouffant toute envie, toute jalousie et toute ambition ! Ils viennent de remporter la plus belle victoire qui ait jamais couronné leurs exploits ; is se sont vaincus eux-mêmes. Ah ! Monsieur, qu'il est doux, qu’il est flatteur d’avoir su réunir les suffrages de tant de vaillants guerriers ! Mais aussi, pouvaient-ils couronner plus de courage, plus de talents et plus de vertns ? Tous les vrais Français vont applaudir à ce glorieux choix. Quel est celui qui refuserait de marcher à la gloire sous les auspices d’un généralissime aussi brave, aussi éclairé, aussi vertueux ? Nouveau type de l’unité qui cons-