La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus

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potisme républicain, qui l’oppresse, et remettre sur le trône le jeune représentant de nos rois, pour lequel nous avons tous juré de sacrifier nos biens et nos vies. C’est sous votre généralat, Monsieur, que ces grandes merveilles vont s’opérer. Tous nos vœux tendent au même but, tous nos efforts n’en formeront plus qu’un seul, etil sera invincible. La France, surnageant enfin à tous ses malheurs, regarde déjà votre élection comme le gage de sa délivrance et comme l’aurore de son bonheur futur ».

« Des applaudissements universels ont confirmé les vérités frappantes contenues dans ce discours, et, en rendant hommage au mérite éclatant du général en chef, tous les assistants ont jugé qu'aucun orateur ne pouvait le célébrer avec plus de vérité, d’éloquence et de dignité. »

J'ai tenu à reproduire tout entier, si long

qu’il soit, ce verbiage. Desessarts le président du

conseil supérieur, parlant à d’Elbée, l'élu des

armées, ignore, — le fait ne peut être révoqué

? Sauf un paragraphe de 14 lignes, consacré uniquement

à l'éloge du Conseil supérieur.

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