La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus

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tranquilles, sans avoir rencontré personne et dans l'attente du premier coup de canon! — Tout cet entr’acte est accepté pourtant d'emblée, sans conteste, et forme pour tous une des divisions du grand drame. Beauchamp , le seul qui raisonne ses dires, se défie, ayant en main les brochures de Vial, et renvoie, — même avec quelques réserves, -— legrand licenciement" après la prise de Chalonnes, — Mais sans hésitation. M. de Barante en emprunte les données complètes pour le compte de la marquise, qui ne s’en doutait guères *: « Le temps de Pâques, « dit-il, approchaïit. Les paysans croyaient en « avoir assez fait pour être craints. Ils voulurent retourner chez eux. L’armée fut entièrement

dissoute. Tout rentra dans l'ordre accou-

tumé. Une colonne républicaine, envoyée d’An-

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gers,. parcourut le pays, ne trouva pas de

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résistance, mais n’osa pas exercer de ven-

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geance. Après les Pâques on songea à faire

une nouvelle révolle *! » — Crétineau-Joly,

11, 148. 2 V. ci-dessus, p. 65, la note 2. 3 Edit. de 1815, p. 60-68,