La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus

JA

encadrement, épargnée sans altération, reste à peine en quelque endroit défraîchie.

Il y a telle tache aussi, — je l’ai déjà indiqué, — que je voudrais voir soumettre à lPappréciation d’un chimiste. En fin de compte, peu de personnes ont vu la pièce, et personne ne l’a maniée. Ce ne sont là que des conjectures d’après l'épreuve photographique, sur lesquelles je ne fais aucun appui. Ge qu’il faut rappeler seulement avec insistance, c’est la date et c’est la raison, d’où partent ces lamentations sur le délabrement d’un brevet mal à propos mis en terre. On le sait, je l’ai dit, c’est en 1827, il faut le répéter, — que pour la première fois, en introduisant frauduleusement dans la reproduction de Pacte le nom de Donnissar, on a dénoncé « l’humidité de la terre » quia enlevé d’autres signatures; — et c’est encore, pour regretter cette fois, que le nom de Donnissan soit disparu, que Johanet, en 1840, déplore « les taches produites par l'humidité des lieux où « cet admirable brevet resta longtemps enfoui. » Or voici qu’à cette heure, où l’on a l’acte sous les yeux, la partie la mieux conservée est celle précisément où éclatent, loin de toute marge inoccu-