La patrie Serbe
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tre-attaques. Le corps à corps dura trois jours, sur les pentes où blessés ef morts roulaient pêle-mêle.
Le 5 décembre apporta la victoire aux Serbes. Les Autrichiens faiblirent, puis se débandèrent au Sud, près des bords de la Morava, le 46° corps trouva un sort néfaste. Les pertes autrichiennes furent terribles ef une telle boucherie amena une déroute: les AustroHongrois montrèrent la rapidité dont étaient capables leurs jarrets. Ils mirent beaucoup moins de temps, pour fuir de la Morava jusqu au delà d'Oujitsé où ils s’arrétèrent enfin, quilsn'en avaient mis pour parvenir de Kroupagne à Valievo.
Ignorant volontairement et selon les instructions reçues les événements qui se déroulaient à droite, le général Michiteh envoya ses troupes contreles ennemis. Les 16°, 15€, corps et une partie du 13° (1) firent preuve de la plus grande célérité ; pour mieux courir, les soldats lancèrent leurs fusils et leur équipement. Il y avait des ravins pleins de neige, où furent abandonnés canons et bagages.
Au Nord les Autrichiens avaient eu l'intention de faire une offensive, mais ils durent supporter celle des Serbes. Ils s'étaient retranchés sur les collines dessinant une demi-lune autour de Belgrade ; ces positions ne furent bientôt plus tenables pour eux etils dégringolèrentles flanes des coteaux.
Le 13 décembre la défaite était complète. La Jr Armée allongée devant Chabatz, et du Tzer à la Drina jusqu'en face d'Oujilzé, avait chassé tous les ennemis. Pendant ce temps, les Ie ITR Armées ceinturaient Belgrade et rejetaient les Autrichiens au delà du Danube eb de la Save.
4, Zllustration du 13 mars 1918,