La politique religieuse de la Révolution française : étude critique suivie de pièces justificatives

112 POLITIQUE RELIGIEUSE DE LA RÉVOLUTION

Le décret interdit toute cérémonie sur la voie publique, toute sonnerie de cloches, tous signes extérieurs, et pour les prêtres le port d’un costume particulier en publie. Tout rassemblement pour l'exercice d’un culte était soumis à lasurveillance des autorités, mais cette surveillance se renfermait sagement dans « les mesures de police et de sûreté publique ». Les communes ou sections de commune ne pouvaient ni acquérir, ni louer de local pour l'exercice des cultes: Il ne pouvait être formé aucune dotation perperpétuelle ou viagère, ni établi aucune taxe pour en acquitter les dépenses. Enfin le décret > les peines correctionnelles de Ia loi des 19-2 juillet 1791 contre « quiconque troublerait par violence les cérémonies d’un culte ou en outragerait les objets ».

Ainsi la Convention nationale sauvegardait en même temps les droits de l'Etat et donnait satisfaction aux Catholiques paisibles, qui, comme Grégoire (1), avaient demandé que la liberté des cultes fut confirmée. Mais, après les massacres de Eyon, où les compagnies du « Soleil » et de « Jésus » égorgèrent des prisonniers aëcusés d'être terroristes (5 Floréal), Assemblée s’inquiéta des menées royalistes et cléricales;

Des prêtres déportés rentraient en F rarrce et s’efforçaient d'allumer la guerre civile: d autres ne voulaient pas se résigner à dire la messe

L'KHO0G à

® : Voir notamment son beau “discours . 4e Nivôse.