La politique religieuse de la Révolution française : étude critique suivie de pièces justificatives

BREF « QUOD ALIQUANTUM » 161

« …. Il est bon d'observer d’abord la liaison intime que la discipline a souvent avec le dogme, combien elle contribue à conserver sa pureté... Et certes les Saints Conciles ont souvent lancé la peine d’excommunication contre ceux qui n'étaient coupables que d'infractions contre la discipline de l'Eglise. En effet le concile tenu en 692 à Constantinople, a excommunié ceux qui mangeraient le sang des animaux suffoqués « Le Concile de Trente, dans beaucoup d’endroits, frappe également d'anathème ceux qui attaquent la discipline ecclésiastique... Tant d'exemples d’anathèmes lancés contre les infracteurs de la discipline prouvent que l'Eglise a toujours cru qu’elle était étroitement liée avec le dogme, qu’elle ne peut jamais être changée que par la puissance ecclésiastique, à laquelle seule il appartient de juger que l'usage constamment suivi est sans avantage, ou doit céder à la nécessité de procurer un plus grand bien.

7° De la distribution des diocèses

« Examinons maintenant les divers articles de la Constitution du clergé, Un des plus répréhensibles est sans doute celui qui anéantit les anciennes métropoles, supprime quelques évêchés, en érige de nouveaux, et change toute la distribution des diocèses. Notre intention n’est pas de faire ici une dissertation elassique sur la description civile des anciennes Gaules, sur laquelle l’histoire a laissé -une grande obscurité, pour vous montrer que les métropoles ecclésiastiques n’ont point suivi l’ordre des provinces, ni pour le temps, ni pour le Hensfril suffit, au sujet que nous traitons, de bien établir