La Presse libre selon les principes de 1789

130 LA PRESSE sur pied, la garde civique s’irrite, pousse li Commune à Sévir.

Mais comment ? Les arrêtés sur le colportage, V'affichage et le transport des mauvais écrits sont renouvelés; personne ne les respecte, révolutionpaires et contre-révolutionnaires les méprisent à Venvi. De plus en plus furieuse contre la presse, la Commune provisoire demande à cor et à eri une loi organique qu'elle puisse faire exécuter.

En attendant, s'organise sur un plan uniforme toute une série de poursuites individuelles, dans le but de compromettre les journalistes patriotes, d’attirer sur eux les poursuites du Châtelet, et de contraindre la Commune à soutenir l’odieux tribunal ; c'est d'abord Charles-Henri Samson, de son éfat bourreau de Paris et homme d'ordre par tempérament, qui intente un long procès aux auteurs el imprimeurs d'au moins une demi-douzaine de jour-