La Presse libre selon les principes de 1789

154 LA PRESSE dévoiler le complot ourdi par les partisans de l'ancien régime.

« Quel est, s’écrie-t-il, quel est le but qu'on s’est proposé en vous présentant, samedi dernier, un déeret dont les expressions vagues se prêteraient aux poursuites les plus arbitraires? Le but, on ne peut plus se le dissimuler, c’est de fermer la bouche à tous les écrivains patriotes, c’est d'empécher que la censure publique ne s'attache à ceux - qui trahissent le devoir qui leur est imposé deservir, de défendre les intérêts du peuple. . . »

La droite a beau pousser des exelamations furicuses, el Malouet rédiger un décret plus répressif encore que celui qu'il avait réussi à enlever, l'idée de Pétion finit par être adoptée, avec une addition proposée par Camus :

« L'Assemblée nationale décrète qu'i xe rourra > ÊTRE INTENTÉ AUCUNE ACTION NI BIRIGÉ AUCUNE » POUSUITE POUR LES ÉCRITS QUI ONT ÉTÉ PUBLIÉS JUS> QU'A CE JOUR SUR LES AFFAIRES PUBLIQUES, @ l'excep».fion néanmoins d'une feuille intitulée : C'ex esr » FAIT BE NOUS | à l'égard de laquelle la dénonciation » précédemment faite sera suivie ; et cépendant » l’Assemblée nationale, justement indignée de la > licence à laquelle plusieurs écrivains se sont Hi» vrés dans ces derniers temps, a chargé son co-