La Presse libre selon les principes de 1789

LIBRE. 167 périodiques, « de peur de mettre des entraves & la » publication des nouvelles: »

La même « peur » lui fit distinguer, dans la loi sur les postes, le port des imprimés du port des lettres. Celles-ci devaient subir un tarif proportionnel au poids et à la distance; toute feuille d'impression put cireuler à travers la France entière moyennant 8 deniers {1}. Riauzat s'étant élevé contre cette flagrante inégalité, Larochefoucauld déclara (47 août) :

« I n'est ni convenable, Ni MÈME possisLe d'établir une branche de revenus vraiment luerative sur la cireulation des feuilles publiques ; et, d’ailleurs, de tous les commerces, celui des idées est le plus précieux et vorr être favorisé dé toutes les manières. »

A la séance du 40 mai 1794, on discutait un rapport déposé par Chapelier sur le droit d'afficher, dont le directoire du département de Paris avait, la veille, demandé la restriction. L'article 4° du projetde décret, qui suivait cé rapport, portail que dans chaque ville un emplacement serait exclusivement destiné à l'affichage des documents officiels, et rien de plus. Lei

— Mais alors, demande Fegrand, il reste per:

(1) La Fouille villageoise et le Patriole français avuent, . dès 1789-1790, demandé que les journaux cireulassent en pleine franchise.