La Presse libre selon les principes de 1789

LIBRE. 207 ments et hommes de parti, subirent les conséquences de l’écrasement des partis les uns par les autres : des presses furent brisées, des caractères enlevés et partagés entre les vainqueurs; des feuilles périodiques suspendues, supprimées de fait ; il y eut des journalistes proscrits, décapités; un seul fut massacré, Suleau ; un seul assassiné, Marat.

Mais, — etc'est là pour tout esprit juste le point important, -- mais ces violences, la révolution ellemême les a déplorées avant que ses ennemis les lui aient reprochées; elle les a hautement répudiées, tant sous la Convention que sous la Législative; elle ne les a jamais légalisées, même au plus fort de la Terreur.

Quelques exemples sont indispensables afin de prouver que la révolution des principes, en opposition avec la révolution des faits, laquelle est toute de circonstance, a très-fermement maintenu la tradition libérale absolue de l’Assemblée constituante .