La Presse libre selon les principes de 1789

224 LA PRESSE

La Convention ne tarda pas à démentir solennellement Bourbotte et I. Julien. Personne ne se leva pour les défendre, et l’un des journalistes auxquels ils avaient laissé leur confiance, P.-T, Audouin (de Seine-et-Oise), protesta contre l’honneur dont on l’avait accabié. Sur mon journal, le Journal universel , — écriit-il, « n’ont pas plus de droits ceux qui se disent patriotes que ceux qua passent pour arislocrates.»

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Sans plus nous arrêter à des détails, sans doute curieux, mais qui deviendraient surabondants, passons aux deux Constitutions discutées et votées par la Convention. Elles contiennent l’une et l'autre des articles très nets relativement à la liberté de la presse. Celle de 4793 professe même, sur ce point, comme sur beaucoup d’autres, des principes encore plus avancés que le pacte fondamental de 1791.

« La liberté de la presse, y lit-on (art. vret vn