La Presse libre selon les principes de 1789

NOTE. d 247 ministre qu'est réservé le soin d'apprécier si LE NOMBRE DES JOURNAUX DOIT ÊTRE INDÉFINIMENT AUGMENTÉ. . . . . LA PRESSE DOIT RESTER DANS CETTE SITUATION QUI N'EST PAS L'OPPRESSION , MAIS UNE LIBERTÉ SAGE ET MODÉRÉE ;..... elle peut dire iout ce qu’elle veut sur lesactes du Gouvernement. ...»

IV

LETTRE

À SON EXCELLENCE M, BAROCHE, PRÉSIDENT DU CONSEIL D'ÉTAT ET MINISTRE SANS PORTEFEUILLE.

Paris, 45 mars 1861. (Adressée le même jour, sans réponse). « Monsieur le mimisire ,

» M. Jules Favre a dit vrai lorsqu'il a affirmé qu'ayant, par lettre manuscrite et par lettres imprimées, pétitionné à l'effet d’obtenir l’autorisation de fonder le journal LA Narion, je n’ai eu l'honneur d’aucune réponse.

» Mais vous, Monsieur, sans risquer d'élever des soupçons sur mon honorahililé, avez-vous pu refuser de donner, en Ce qui me concerne, les raisons d’un refus, dont c’est vous-même qui, par le Moniteur, me transmettez la première nouvelle,