La Presse libre selon les principes de 1789
NÔTE. 259 » Des avertissements à la presse, mais c'est l'anar-. chie ! Qu'est-ce en effet que le pouvoir ? L’union de toutes les forces sociales pour la grandeur morale et la prospérité matérielle du pays. Mais ce pouvoir ne peut s’exercer dans l'intérêt de la nation s'il n°y a pas de contrôle exercé par la loï et par le juge. Où est la garantie, si c’est le pouvoir qui fixe lui-même les conditions de ce contrôle ?
.» Que penseriez-vous d’un percepteur qui dirait à son vérificateur : Examinez ceci, je ie veux bien, mais n'allez pas plus loin ; et croyez-vous que si le percepteur pouvait supprimer le vérificateur par deux avertissements, 1l ne le ferait pas avec empressement ?..…
«.… C’estau nom du droit dont Bossuet a dit qu'il n’y a pas de prescription possible, que je viens réclamer le patrimoine de mon pays, ses droits, ses grandeurs, ses libertés. Vous avez relevé la tribune; LA LIBERTÉ poir ÊTRE RENDUE À LA PRESSE ; {ant qu'elle ne l'aura pas été, vous renconirerez ici un adversaire résolu, qui, dans loute circonstance, dira au pays que NOULOIR SE RÉSERVER L'ARBITRAIRE, C'EST CONFESSER PAR LA MÊME SON INCURABLE FAIBLESSE. (Réclamations, — mouvement). »
Répondant à M. Jules Favre, S. Exc. M. Biilault, ministre sans portefeuille, exprime en ces termes la pensée du gouvernement :
e ... Le grand acte du 24 novembre, en appelant les deux Chambres à s’expliquer sur les affaires de l'Etat, à
donner au gouvernement de l'Empereur le concours de x