La Presse libre selon les principes de 1789
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leurs lumières et de leurs avis, n'a pas été une de ces concessions premières, à la faveur desquelles l'ennemi, arrivant aux environs de la place, finit par y pénétrer et par y devenir le maître. .. Le gouvernement ne laissera entrer dans la citadelle qu'il a été chargé de défendre ni les ennemis avoués ni les ennemis déguisés. (Rires)...
« M. Jules Favre à commencé par dire que la presse périodique toute entière était une presse gouvernementale... La situation est parfaitement équilibrée ; ï n’est pas une opinion, je ne dirai pas seulement licite, mais même IRRÉGULIÈRE, qui ne soit pleinement représentée dans le conflit général des journaux quotidiens. Le gouvernement a quatre journaux, l’opinion légitimiste et religieuse, ou légitimiste et religieuse, cinq ; l'opinion li: bérale plus ou moins nuancée, six. Je ne crois pas qu'aucun des écrivains qui prêtent leur plume à ces journaux accepte ce qui vient d’être dit de leur dépendance... « On dit que le gouvernement étouffe la presse et la vérité ; mais la vérité et la presse ne sont pas synonymes (On rit). Il y a des hommes éminents dans la presse, et je reconnais leurs droits à se constituer les organes de l'opinion, mais il y en a d’autres dont La valeur intellectuelle n’est pas à la hauteur d’un conseil, et dont la pensée hostile est plus ou moins cachée. CEux-La NE DOIVENT PAS POUVOIR ATTAQUER LE GOUVERNEMENT, (Très bien ! très bien !)
» La presse peut rendre de grands services, mais elle