La Presse libre selon les principes de 1789
256 NOTE. du 49 (Siècle du 22), ont été puises aux sources officielles.
Dès le lendemain, je vous ai expédié, mais sans en requérir l'insertion, la copie d’une nouvelle lettre à M. le Ministre de l’intérieur, écrite afin de maintenir mes assertions et de réclamer la production des documents officiels, bases d’une erreur de fait ayant nui à mes intérêts et pouvant nuire à ma considération.
Cette lettre rectificative, plusieurs journaux de province l'ont insérée, et quelques journaux parisiens, d’opinions diverses, en ont signalé l’existence et l'envoi. D'où il suit qu'un communiqué est discutable et réfatable. Plus récemment, le Siècle a imprimé et d’autres feuilles lui ont emprunté une déclaration de ma tutrice légale en 1848, par laquelle il est prouvé péremptoirement que je n'ai pas pu collaborer aux journaux dont M. le Ministre sans portefeuille, mal informé, m'a institué rédacteur.
Mon acte de naissance, daté de 4834, est déposé à la Mairie de la rue de Vendôme, à Paris, où je me suis marié au mois de juillet 4854. Mon diplôme de bachelier ès-letires, pris à Rennes, est inscrit sur les registres du ministère de l'instruction publique (août-septembre 1848).
Ces pièces, qu'il est aisé de se procurer, rapprochées de la déclaration de ma mère, des témoignages qui peuvent être recueillis dans ma ville natale, et des renseignements qui m'ont été demandés à moi-même par un délégué du ministère de l’intérieur le matin du jour où