La Presse libre selon les principes de 1789
NOTE. 267 le communiqué a été imprimé ; ces pièces, dis-je, démontrent surabondamment l'impossibilité de ma coopération à des feuilles qui n’ont exisié que quand j'étais à Nantes, trop jeune pour être déjà journaliste, absorbé d’ailleurs par l’achèvement de mes études classiques.
L’impartialité seule vous commanderait, Monsieur, de ne pas me laisser plus longtemps, vis-à-vis de vos lecteurs, sous le poids d’un démenti que je ne mérite pas et d’allégations auxquelles la vérité est contraire.
Faisant donc appel à votre impartialité, je vous prie de publier dans le plus prochain numéro de votre journal la présente lettre avec la déclaration ci-jointe.
Au besoin, j'entends vous en requérir par toutes les voies de droit. Je m’y crois d’autant plus autorisé que certains journaux, notamment la Presse el le Courrier du Dimanche, se sont abstenus de reproduire un communiqué qui ne les concernait point, et que, par conséquent, comme eux, vous auriez pu rester neutre dans la question qui m'intéresse.
Jai l'honneur d’être, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur.
Caarces-Louis CHAssin. Paris, le 29 juin 1861.
P. S. Ci-joint le certificat qui m'a été délivré par ma mère. (Patrie 4% juillét. — Pays du 2 juillet, au soir. — Constitutionnel du 3 juillet.)