La Presse libre selon les principes de 1789
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même, el je connais trop cette cour pour supposer un instant qu’elle pourrait se laisser entrainer à violer, que dis-je, à limiter en quoi que ce soit le droit inviolable et absolu de la défense. Passons outre ! »
Et après cet exorde, M° Gérard a fait ressortir combien 11 y avait peu d’équivoque entre les réponses si fermes de M. Chassin et les renseignements authentiques contenus dans le procës-verbal du commissaire de police. ainsi que les déclarations de celui-ci à l'audience du tribunal de Mulhouse, déclarations où nulle mention n’est faite du démenti contenu en la lettre de l'appelant, lettre qui n’a aucun caractère juridique.
Prenant donc uniquement texte du rapport impartial lu par M. le Conseiller rapporteur, il a sommairement reproduit, habilement mis en parallèle les arrêts divers rendus en mâtière de colportage, de distribution et d’introduction. Comme son confrère de Mulhouse, il a démontré qu'il n’y avait pas de fait de colportage, pas même l’onbre d’une tentative de distribution à reprocher à son client. Naturellement il a conclu à la confirmation pure et simple de la première sentence, conforme aux principes les plus élémentaires , les plus évidents du droit.
» En terminant, s'est-il écrié, ai-je besoin de prouver à la Cour combien il serait périlleux de donner une extension excessive à des lois déjà fort rigoureuses, et contrairement à l’opinion, ici d'importance capitale, de ceux mêmes qui l'ont discutée, votée et appliquée les pre-