La Presse libre selon les principes de 1789
NOTE. 281 » que l’a prouvé victorieusement M° Paul Andral par » une argumentation aussi forte qu'ingénieuse. » De Vichy, ce 45 septembre 1864.
» Jules FAVRE, » Bâtonnier, député au Corps législatif. »
Cette lecture faite, et d'assez longs et très vifs développements ayant été donnés, surlout à ces deux points : —— « Nous ne vivons pas en des temps troublés; l'ordre, la paix règnent dans les rues et dans les âmes, — nous avons des droits, et nul n’y touche; des lois, et tout le monde les respecte, surtout ceux que M° Jules Favre appelle ironiquement les austères interprètes de la loi ; » — M. l'avocat général a présenté des conclusions {endant :
« 4° À ce qu'il plût à la Cour d’ordonner la suppression du Mémoire ;
» 2 A ce qu’elle infirmäât le jugement rendu en première instance, et appliquât à M. Chassin, contrevenant, l’art. 6 de la loi des 27-29 juillet 1849. »
» J'aurais été heureux, s’est écrié M° Gérard, bâtonnier, défenseur du prévenu, j'aurais été heureux de n’avoir qu’à louer le ministère public de la modération avec laquelle il a traité mon honorable client. Par malheur, la fin de son réquisitoire n’a guère ressemblé au début, que je ne saurais trop louer, je le répète. Cependant, Messieurs, je ne m’arrêterai pas à défendre mon très illustre collègue attaqué ; M° Jules Favre se défend par lui-