La Presse libre selon les principes de 1789

LIBRE. 29 » voir des lecteurs et des seciateurs.… Qui peut » dire où s'arrêtera la témérité des opinions ? »

VI

Les princes avaient raison, l'État était en péril! L’antique société monarchique, féodale, catholique, s’affaissait sur elle-même, battue en brèche par la la témérité des opinions. L'épuisement irréparable des finances nécessitait la réunion des Éiats- généraux, la famine organisée surexcitait les fureurs des masses, et la réalisation des idées élaborées depuis . une soixantaine d’années était exigée par tous les intérêts. En vain eût-on essayé de fermer la bouche à la France, les pierres mêmes criaient vengeance contre les iniquités de tant de siècles.

1 fallut donc faire droit au vœu de la minorité des notables, à la demande des assemblées provinciales, à l'avis des publicistes ; il fallut convoquer les députés du pays et admettre la représenta-

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