La Presse libre selon les principes de 1789

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les instructions de ses commettants, demander que tous les écrits fussent soumis à la censure.

On rit, et, sans la moindre discussion, l’on passe

à l’ordre du jour.

Déjà, avant la prise de la Bastille, —le 11 jui!let, —

Lafayette avait proposé d’insérer dans la Déclaration des droits, un article ainsi conçu : « Toute homme naït avec des droits inaliénables et imprescriptibles ; tels sont : la hiberté ne roures les opinions, le soin de son honneur et de sa vie ; le droit de propriété, la disposition entière de sa » personne et de son industrie, de toutes ses facul» tés; la communication de ses pensées PAR TOUS LES » MOYENS POSSIBLES, la recherche du bien-être et la » résistance à l’oppression. »

Un député moins influent, de Penière, avait, le 4® août, — dans un autre projet de déclaration, présenté cette formule :

« Chaque citoyen a le droit de demander l’abro» gation des lois et msmirumioxs existantes, et la » création de lois et institutions nouvelles. »

Mounier (27 juillet) eût voulu que l’on établit formellement :

« La liberté de la presse est le plus ferme appui » de la liberté publique, et les lois doivent la main» tenir en la conciliant avec les moyens propres

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