La Presse libre selon les principes de 1789

LIBRE. 89 Comme cette arrestation produisait trop de mécontentement parmi les révolutionnaires , trop de joie parmi les royalistes, la commune modérée n'osa pas user plus amplement de son autorité contestée : Marat fut élargi avec tant de politesse qu’en faisant reparaitre sa feuille, il erut devoir remercier les « tyrans manicipaux » de leur douceur à son égard, par conséquent prouver combien la liberté de la presse était respectée par ceux-là même qui en redoutaient les excès.

Aux mois de décembre 4789 et de janvier 1790, les autorités parisiennes, impuissantes vis-à-vis des journalistes, firent une nouvelle tentative contre les excès de pablicité des journaux.

L'occasion paraissait se présenter favorable quelque mesure décisive en ce sens. Des districts royalistes dénigraient les feuilles avancées, des districts