La question du sel pendant la Révolution

NT

Le 27 juillet 1790, le Courrier de France et de Brabant', espérait mettre d'accord les deux adversaires, en signalant la < découverte impotrante » d’un M. Boncerf qui proposait de chauffer les fours des salines avec de la tourbe, projet qui, dans la suite, a été mis en pratique.

On discute également la qualité du sel des salines. « Les expériences de MM. Fourcroy et Cadet démontrent plus que suffisamment que les sels produits par les salines sont d’une qualité au moins égale à celle des meilleurs sels de mer », affirme le comte de Beust ?, D’autre part il existe une Solution de M. Baumé sur la question de savoir si le sel en pain de Salins sale autant que le sel marin des gabelles %. Voici le texte même de cette solution (le mot est bien

approprié) : « Le sel sale en raison des substances qu’il contient.

« EXPÉRIENCE SUR UNE LIVRE DE SEL

onces gros grains

al sde ce en terre libre . . . — — 60

en pain de Salins ES El DURE AE ED) 1:36 coufent en sel marin à

| base terreuse . . . — 5 48

Total. . 16 — —

Huentérre bre. x die 2 2

une livre de Î - en sel pur . . . . 15 2 46 sel marin en sel marin à

base terreuse . . . — SD

Totale LeI10 — —

« Il résulte que de ces différentes substances qui forment le degré de salure, le sel en pain de Salins sale 7/374° de moins que celui des gabelles de Paris ».

Mais la pièce de beaucoup la plus importante est un mémoire de Léopold, comte de Beust, « directeur général des salines en

! Découverte importante. Extrait du Courrier de France et de Brabant. (Archives nationales. AD IX, 572),

? Voir plus bas.

$ Archives nationales. G. ‘95.