La question du sel pendant la Révolution

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que tout ce qu’on m'avait dit de lui était au-dessous de ces connaissances réelles. C’est lui qui m'a donné les plans de toutes les salines étrangères dont je parle dans mon rapport. Puis-je sans inconvénient, d’après la loi sur les étrangers, le conduire à Paris, où je serais bien aise que le Comité l’entendit? N’est-il pas nécessaire que le Comité le mette en réquisition ? Je puis t'assurer qu'on ne peut jaire entrer en France un homme plus honnête et plus utile par les différents genres de connaissances qu'il réunit. Je te prie d’avoir la complaisance de me répondre ce que tu en penses...

A. BESSON.

Nous n'avons pas trouvé de renseignements sur des réformes réalisées par le citoyen O’Reilly. En revanche on possède le très * intéressant travail de Nicolas, dont le biographe Boiïssard a même prétendu qu’il se trouvait «dans les bibliothèques de tous les savants ». Voici les indications les plus essentielles de cet écrit très difficile à trouver de nos jours! (nous n’en reproduisons plus les passages d'ordre technique sur la fabrication du sel en général, dont nous avons donné de larges parties dans notre premier chapitre).

Mémoire sur les salines de la République, dans lequel on fait connaître la nature des eaux salées, l’état actuel des salines relativement à leur produit en sel, leur consommation en combustibles et les améliorations dont ces usines précieuses sont susceptibles ; par le Citoyen Nicolas, associé non résident de l’Institut National, professeur de chymie et d'histoire naturelle à l’Ecole centrale du département de la Meurthe, etc.

Nancy, s. d.

« L’extraction des eaux salées des deux puits (dans la saline de Château-Salins).… se faisait autrefois par entreprise, et coûtait annuellement 14,600 livres; le traité devait avoir lieu jusqu'au 1°" janvier 1793 (vieux style) ; mais l'entrepreneur s'étant pourvu en

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indemnité pour les neuf derniers mois de 1792, à raison de

‘ Bibliothèque nationale. Lf. ?*?3.