La Révolution française (1789-1815)

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rageait et appelait les coalisés, d'accord avec ce comité autrichien de Paris qui le circonvenait, et se composait de la reine, du comte Mercy-d'Argentau, ambassadeur d'Autriche à Paris, du comie de Montmorin-SaintHérem, ancien ministre des affaires étrangères, du comte de Lamarck, l'ami le plus intime de Mirabeau, du comte de Fersen, noble suédois, du baron de Breteuil, du marquis de Bouillé et de l'abbé de Vermond en sousordre, etc. Une mission secrète accréditait Mallet-Dupan oalisés pour prendre toutes les mesures rela-

auprès des € (juin 1792). Eñfin leroi refusait, mème

tives à l'invasion

après le 90 juin, d'accéder aux projets de réaction des Feuillants et de Lafayette, qui voulaient tenter la contrerévolution à main armée, parce qu'il préférait être sauvé et rétabli par les forces étrangères. — On se rappelle les discours de Vergniaud et de Brissot dénonçant sa trahison et appelant sa déchéance. — Et, en'août 1792, le manifeste de Brunswick, mspiré et revu par Jui-même |... Jl en avait arrêté tous les points, relu le manuscrit et aggravé le texte.

Sincèrement cl irrévocablement rétrograde et catholique, la royauté, en France, était devenue absolument aveugle, incapable d’entrevoir jusqu'aux conditions de son salut.

Force était de la supprimer...

Or, l'Assemblée ne le voulait pas; seule, une insurrec-

tion le pouvait.

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; Elle eut lieu le 10 août 1792, et fut victorieuse ; elle fut légitime aussi, puisqu'elle se trouvait d'accord avec l'ensemble des nécessités sociales du moment.