La représentation des aristocraties dans les chambres hautes en France : 1789-1815
L'ACTE DU 1° OCTOBRE 1789 GI Invoque-t-on l'exemple de la constitution anglaise et des constitutions américaines ? (1). Déjà le Parlement anglais paraît une institution tyrannique, et l'on pré-
où nous nous sommes rassemblés, qu'il ne falloit qu'une seule Chambre, qu'une seule volonté, pour parvenir à ce but si désiré; à peine avez-vous entrevu les moyens de sortir d’embarras, que vous allez vous y replonger de nouveau si vous adoptez la formation d’une seconde Chambre, qui, animée de principes différens, sera sans cesse en garde contre toutes les propositions qui seront faites par les représentants de la nation; et, aucun des abus n'étant encore réformé, je ne ne conçois pas celte dictature que l’on voudroit établir sur la volonté générale de la nation. » Mis de Sillery, 7 sept.
(e) « .… Si l’on admettoit une Chambre haute, le petit nombre commanderoit au plus grand... L'Assemblée nationale seroit paralysée. »
Lanjuinais, 7 sept.
(4) (a) « Nous avons concouru aux événements qui ont rendu à l'Amérique septentrionale sa liberté ; elle nous montre sur quels principes nous devons appuyer la conservation de la nôtre, et c’est le nouveau monde, où nous n'avions apporté autrefois que des fers, qui nous apprend aujourd'hui à nous garantir du malheur d’en porter nous-mêmes. »
Cicé. Discours à l’Assemblée, 2 juillet:
(b) L'exemple de l'Angleterre et même celui de l'Amérique démontrent utilité de deux Chambres, et répondent suffisamment aux objections fondées sar la crainte de leurs inconvé-
niens. » Id. Rapport sur les premiers travaux.