La représentation des aristocraties dans les chambres hautes en France : 1789-1815
L'ACTE Du | ocroBre 1789 19 blasphémé !.. proposer un velo absolu et, pour comble de maux des aristocrates à vie, à la nomination royale, je demande si on peut concevoir une motion plus liberhieide (4). »
€ Aïnsi, point de Sénat », conclut le Point-du-Jour à Assemblée nalionale (n° LXXVD. « Nous ne pouvons
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€ espérer que du temps, comme le disoit M. de Sillery, € l'oubli total des anciens privilèges ; et, un Sénat en « ce moment, réveilleroit le germe destructeur des € prétentions qui, dans une nation libre, ne peuvent « exister que par la supériorité des talens et des ver« LUS ».
Faut-il avec quelques historiens déplorer la victoire des partisans de l'unité ? Assurément, toute division des États généraux en trois Chambres était impossible et eût été déplorable. La pratiquer entre deux Chambres, ceût été commencer la révolution déjà, et tenter de l'accomplir sinon par la royauté, du moins par les partisans de la monarchie, et à son bénéfice, Mais que cette division ne fût pas réalisable en fait, nous paraît être suffisamment mis en lumière par tant de circonstances concordantes : et eùt-elle été réalisable, elle n’eût été croyons-nous que temporaire, et de nul effet,
L. de Lavergne songeait avec regret « à ce qu’aurait pu être alors une Chambre des pairs, si on l'avait composée suivant les règles anglaises ». Les archevôques
(1) Buchez et Roux. Up. eit. L p. 418.