La terreur à Paris

16 LA TERREUR A PARIS

la séance de la Convention du 40 janvier 1793 où la délibération sur le procès de Louis Capet est encore à l’ordre du jour :

« On procède à l'appel nominal sur cette troisième question: Quelle peine Louis, ci-devant roi des Français, a-t-il encourue? :

« CHaizron, député dela Loire-Inférieure : « Je suis conyaineu que mes commettants ne m'ont pas envoyé pour juger, mais pour faire des lois. Je tiens mon mandat d'hommes justes, ennemis de la tyrannie et qui auraient rejeté loin d'eux celte cumulation des pouvoirs. C'est donc comme homme d'État, et pour mesure de sûreté générale que je vote pour la réclusion d'abord, et pour le bannissement après la guerre. Je m'oppose à la mort de Louis, précisément parce que Rome la voudrait pour le béatifier… »

« Lequinio, député du Morbihan : « Je voudrais pouvoir condamner Louis à un supplice dont la durée servit longtemps d'exemple, en même temps qu'elle serait une grande Jecon d'égalité ; l'on doit m'entendre : ce sont les galères perpétuelles… »

« Ecarré, député de Paris : « Uniquement occupé de mon devoir, convaincu que tous ceux qui ont attenté, ou attenteront par la suite à la souveraineté du peuple, méritent la mort, je vote pour la mort. » (Des rumeurs s'élèvent dans une partie de la salle.)

« Carxor, député du Pas-de-Calais : « Dans mon opinion, {a juslice veut que Louis mewre, et la politique le