Le général Duphot : 1769-1797 : avec un portrait

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tante de ces attentats » . Mais, avec les armées de la coalition sur les frontières et la guerre civile déchaînée à l’intérieur, le conseil exécutif avait alors des préoccupations plus pressantes. Force lui fut de remettre à plus tard les représailles contre Rome, et les cendres de Basseville, pour parler le langage du temps, durent attendre plusieurs années leur vengeur. Ce n’est qu'en 1796, après nos premières victoires en Italie, que le Directoire croira pouvoir sans danger se retourner contre Rome. Au mois de mai, des instructions en ce sens sont adressées à Bonaparte. Il devra marcher immédiatement sur Rome, en chasser le pape et détruire le pouvoir temporel. « Ses statues, lui écrivait le Directoire, ses tableaux, ses médailles, ses bibliothèques, ses bronzes, ses madones d'argent et même ses cloches vous dédommageront des frais de la visite que vous ferez au pape » (1). Mais, à ce moment, la

situation de Bonaparte en Italie est encore

(1) DE Banane, Histoire du Directoire, 1. 1, p, 210.