Le métabolisme de sommet
YHHE. EHBIHOTEKA H. Ep. /04 44.
Le métabolisme de sommet par
J. GIAJA,
Professeur à l’Université de Belgrade.
Introduction. Définition.
L’homéotherme peut accommoder automatiquement, par des moyens autres que la contraction musculaire volontaire, sa production calorique aux besoins du maintien de sa température constante. Cette accommodation se fait entre deux limites. La limite inférieure est donnée par le mouvement minimum d’énergie capable, lorsque certaines conditions sont réalisées, de subvenir aux besoins de l’homéothermie. C’est le métabolisme de base. L’accommodation de la thermogenèse a, évidemment, une limite supérieure, représentant la puissance Ihermogénétique (Lefèvre) de l’homéotherme luttant contre le refroidissement. Cest cette limite de Paccommodation de la thermogenèse automatique que j'ai appelée métabolisme de sommet (10), voulant indiquer que métabolisme de base et métabolisme de sommet sont les limites d'une même fonction. Par conséquent, nous définirons le métabolisme de sommet: la puissance thermogénétique maxima que peut développer l’homéotherme à jeun par les seuls mécanismes réflexes et automatiques, c’est-à-dire à l’exclusion de la contraction musculaire volontaire.
IH est probable que la puissance thermogénétique est différente selon les conditions de réfrigération qui la provoquent. S'il en est ainsi, la notion de métabolisme de sommet ne perd pas, de ce fait, de son importance, mais il y aura lieu de l’étudier à ce point de vue également. Ainsi, on étudiera Ja valeur du métabolisme de sommet dans les conditions naturelles de réfrigération et de lutte contre le froid. d’autre part, on l’étudiera dans différentes conditions artificielles de réfrigération. Comme on le voit, le métabolisme de sommet peut être envisagé à différents points de vue, et sa définition n’est pas liée aux conditions
de son déploiement. Ce n’est que lorsqu'il sera connu à tous ces G, ee
Fe RAI
4
f