Le Monténégro

a

d'amitié que l'intérêt réciproque de ses provinces limitrophes et du Monténégro exige.

L'arrivée de ce consul étant différée par la mauvaise saison, je crois faire une chose conforme aux volontés de mon souverain que d'y faire résider, en attendant, un officier de l'armée. J'ai l'honneur de vous l'adresser et c'est cet officier qui vous remettra cette lettre.

« Je lui donne l'ordre de résider partie du temps à Cettigné etpartie auprès de Votre Eminence. Je vous prie de le faire reconnaitre comme envoyé au nom de Sa Majesté, et de lui accorder votre bienveillance ; je le charge particulièrement de vous exprimer, la haute estime que je vous porte et le désir que j'éprouve de trouver l'occasion de faire quelque chose qui vous soit agréable.

« Je prie Votre Excellence de recevoir l'assurance de ma considération très distinguée. »

Signé) comte MARMONT, général en chef.

Cette lettre, dont l'original est conservé dans les archives de Cettigné est datée du quartier général de Zara, le 14 février 1808.

Napoléon ne cessait de presser le général.

— « Tenez un agent près de l'Evèque-Vladika des Monténégrins— lui écrivait-il le 26 jan-