Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

124

HYMNES

Tels que les sénateurs de Rome , Lorsque de vils Catilinas ' Régnoient par les assassinats,

Je proclamai les droits de l'homme.

C’est ainsi qu’un législateur , ÆEloigné du bruit et du monde , Charmoit sa retraite profonde Par cet hymne consolatear. Pouvoit-il craindre la présence De la mort si prompte à venir ? Il conservoit le souvenir De son active bienfaisance.

O vieillesse ! qu’à ton aspect , Lorsque du bien , l'amour l’enflamme On sent pénétrer dans son ame Et de tendresse et de respect !

Qu'elle nous paroît vénérable

La neige de tes longs cheveux !

Que , pour toi , l’on forme de vœux ! Que ta sagesse est désirable !

Mais qu'on méprise le vieillard ,

Qui suit une route contraire !

C’est un enfant nonagénaire,

Que le monde laisse à l’écart :

Pour lui tn n’es environnée

Que de soucis tumultueux ; Qu’es-tu pour l’homme vertueux ? Le soir d’une belle journée.