Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

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Travaillés , mérités qu'au nom dela patrie Tls accueillent un jour votre noble industrie ,

Ge n'est que par les lois qu'ils prétendent régner y

Ce n'est que la vertu qu'ils veulent enseigner.

Elle marche modeste au milieu des extrêmes , C'est-elle dont la main tresse leurs diadèmes.

Mais j'ai beau vous prêcher, je vois dans vos regards

Que votre ame s€ plaît à déprimer les arts ;

Que vous ressemblés moins à Caton qu’à Zoïle. Eh ! bien puisque je fais un sermon inutile ;

_ Plus habile que moi Jean ya me seconder ,

Et pour la mème cause il va soudain plaider ; Jean viens à mon secours et terrasse l'envie... Dans le sein des beaux-arts Jean a coulé sa vie; Il est sculpteur ét peinire ; et les fils d'Appollon L'ont vu plus d’une fois dans le sacré valon,

Se méler à leurs jeux, partager leur délire, Et les défier même au combat de la lire ;

Les presses de Didot, sous ses maïns ont gérmi 11 fut de cet artiste e1 l'élève et l'ami ,

Dans la discussion le voila qui s'embarque.

Monsieur Caton, dit-il à l'injuste Aristarque, Vous sonvient-il du temps où plongé dans les fers L'art de l'imprimerie, art fléau des pervers,

je lui ai envoyé mon poëme sur le calendrier républicain, suivi d’odes sur les victoires de la République , etc.

uw J'ai mis sons les yeux du Directoire Exécutif, citoyen , le le compte avantageux qui ma été rendu de l’ouvrage que vous im’avez fait parvenir par l'entremise du bureau central. Le Directoire s’est empressè de rendre justice à vos talens littéraires , et surtout à votre zèle patriotique. Il m’a chargé de vous faire connaître qu’il prenait six cents exemplaires de cet ouvrage. Je me félicite d’avoir à vous annoncer cette nouvelle: flatteuse, c’est une occasion pour moi de vous témoigner combien je vois avec plaisir que vous consacrés vos veilles à l’affermissement de la République. Puisse un si bel exemple étre suivi de tous les égriyai Salut et fraternité. Signé AG,