Le serment de liberté et d'égalité en Maine-et-Loire
REPAS |] FRERES
général de Maine-et-Loire s’occupa de cette affaire. Nous citons in extenso le procès-verbal : « Un officier de la garde nationale de Montreuil-Bellay ayant été introduit a dit qu'il venait d'amener à Angers, en exécution d'un arrêté de la municipalité de cette ville, du 29 août, les sieurs Devondelle, Franclet et Lamirault, prêtres ; 1l°a déposé sur ce bureau l'expédition de cet arrêlé, et de ceux des 20, 21, 22, 24 et 27 de ce mois. Il résulte de ces arrêtés que, sur la demande de ces prêtres, le corps municipal de Montreuil-Bellay, d'après une letire du procureur-syndic du district de Saumur, a cru devoir accepter d'eux la prestation du serment civique, mais que, sur l'observation de l’adjudant généra! de la légion, il a cru convenable de les faire transférer à Angers, afin que le Conseil du département prononçât sur la validité de ce serment. Plusieurs membres ont été entendus sur cet objet, ainsi que le procureursyndic, et le Conseil général, considérant que les prêtres dont il s’agit n'ont offert de prêter le serment civique qu'au moment où l'Assemblée Nationale a décrété la ueporlalion contre ceux qui ne l'avaient pas prêté, a arrêlé qu'il n’y a pas lieu à délibérer sur la prestation de serment reçu par le corps municipal de MontreuilBellay des sieurs Devondelle, Franclet et Lamirault. » (PDO)
Ainsi le Conseil général du département de Maine-etLoire annula lés trois prestations de serment, et les chanoines de Montreuil furent internés à la prison du Séminaire. Quelques jours après, le 12 septembre 1792, ils partirent d'Angers pour l'Espagne, en compagnie des autres prêtres insermentés./En passant à Nantes, le 17 septembre, la municipalité de cette ville vint leur délérer le serment de liberté-égalité, avec la formule du 14 août. Tous trois refusèrent.
VI. — Au Puy-Notre-Dame, la municipalité déféra