Le théâtre français pendant la Révolution 1789-1799 : avec plusieurs lettres inédites de Talma

TABLE DES MATIÈRES 431 Pages.

devenue Me Tallien le 26 décembre 1794. — Une lettre d'elle.

_—_ Vortrait de Mme Tallien tracé par Marmont dans ses Mémoires,

et par plusieurs écrivains du temps. — Son influence sur la so-

ciété en transformation, sur les moturs, les modes... — Ses Loi-

lettes. — Sa popularité. — Qualifications qu'elle recoit. — $es

réceptions dans sa petite maison dite la Chaunitère, où se produit

la renaissance des beaux-arts et de la littérature du temps passé.

__ Notabililes et célébrités qui la fréquentaient. — Le sentiment

général de soulagement causé par la fin de Ja Terreur a son reflet

immédiat sur le theâtre, dans des pièces de circonstance. — Une

lettre de Ducis, sous la Terreur. — Sa pièce, Abufur ou la Famille

Arabe, devient un événement litléraire. — Opinion de Suinte-Beuve. 255 II. — A la sortie de prison des Comédiens-Francçais, la salle du fau-

bourg Sant-Germain est occupée par une troupe d’opéra-comique,

— installation, en communauté, des comédiens dans celte salle

dite théâtre de l'Egalité, section Marat. — Rentrée solennelle, le

16 août 1794. avec la Métromanie evles Fausses Confidences. — Le

vieux Préville vient rejoindre ses camarades. — Rupture de l'as-

sociation artistique. — Ils sé joignent, dans le theître Feydeau,

à la troupe d'opéra-comique, sous la direciton de Sageret, el y =

alternent la comédie avec lopéra-comique. — 1e représentation

à ce théâtre le 8 pluviôse an IN : £a mort de César et la Surprise

de l'Amour. — La réaction politique se manifeste ardente sur tous

les théâtres. — Le théâtre de la République la subit avec le-

plus d'intensité. — La Bayadère, sujet oriental par Mlle Candeille,.

qui y jouait le principal rôle, tombe à plat, l’auteur étant accusée:

d’avoir figuré dans les fêtes populaires de la Raison. — Autre

motif de chute donné par la Gazette nationale. — Un soir, à ce

théâtre, un papier est jeté sur la scène, le publie veut le faire lire

par Fusil, accusé de jacobinisme ;il se trouble et cette lecture est.

faite par Talma, qu'éclaire, avec un flambeau, Fusil, tremblant

devant l'animadversion publique. — Ce sont des strophes contre

les Jacobins, sous ce titre : Le Réveil du peuple, par Souriguières.

— Enthousiasme frénétique. — Citation. — Le Réveil du peuple, mis.

en musique par Gaveaux, a une immense popularité Il est

chanté sur tous les théâtres, à Paris, et dans toute la France; à

la Convention même, il est entonné en chœur avant la séance.

—_ Protestations de Fusil, dans la presse, contre les outrages

subis. — Talma. lui-même, incriminé par la réaction et accusé:

d'avoir provoqué les persécutions dont ses camarades avaient été

victimes. — Un soir, jouant dans £picharis et Néron, en présence de

murmures improbateurs, il prend la parole afin de se justifier. —

Ræderer embrasse sa defense dans le Journal de Paris. — Lettre

justificative insérée par Ml Contat dans le même journal. —

Autre lettre justifiant aussi Talma insérée par Larive dans le Moni-

teur universel. — Anecdote sur Larive. — Autres attaques de la

réaction contre Desrozières, Julie Candeille, Monvel et suriout

Michot, le plus outragé. — Récit du Journal des théâtres relatif

à ce dernier. — Chénier accusé avec injustice et passion de n'avoir

rien fait poursauver son frère. Il est publiquement flétri du nom

de Caïn. — Rapport de police qui le constate. — On invoque

contre lui sa tragédie de Timoléon. — Apostrophe sanglante de

Vabbé Morellet. — Chénier, affecté et indigné, riposte à ses Ca

Jomniateurs dans son Discours sur lu Galomnie. — Citation. —

Epigramme contre Morellet. — Chénier justifié par Arnaull.— Du-

gazon, voué par ses productions dramatiques et ses opinionsaux

Manifestations hostiles, est, un soir, sommé de chanter le Réveil

du peuple, —Il s’y refuse; assailli de huées etde sifflets, il défie le.