Les complots militaires sous la Restauration, d'après les documents des archives

114 LES COMPLOTS MILITAIRES

Saxe en 1813, la campagne de France en 1814, et s’efforça d’entraver la défection du 6° corps, à Essonnes. |

En 1815, il défendit Montmédy contre les alliés.

Colonel en 1817, et toujours attaché à Marmont, un des quatre majors-généraux de la garde royale, les événements de Lyon le brouillèrent avec la Restauration. Indigné de ce qu'il avait vu, il publia une brochure : Lyon en 1817, qui était à la fois un acte de justice et de courage. Attaqué par Canuel, traduit devant les tribunaux, il fut condamné et destitué.

Il chercha alors des ennemis aux Bourbons et les chercha surtout dans les rangs de l’armée.

« Les fonctions qu'il avait exercées près de moi, écrit Marmont, l'avaient mis en rapportavec un grand nombre d'officiers. Son activité prodigieuse, la force de sa volonté, son esprit et, par-dessus tout cela, la haine ardente qui l’animait contre les Bourbons, et dont la source était dans les injustices dont il avait été l'objet etla victime, à l'occasion des affaires de Lyon, devaient le soutenir dansses efforts. Ilse trouvait d’ailleurs, par une circonstance particulière, avoir à sa disposition de nombreux instruments. » (Mémoires, t. vu, ch. 22.)

La garnison de Paris, en dehors de la garde, était composée de quatre légions départementales, celles de la Meurthe, des Côtes-du-Nord, du Nord, du Bas-Rhin.

RS LE