Les complots militaires sous la Restauration, d'après les documents des archives

26% LES COMPLOTS MILITAIRES

« aux complots et aux tentatives de révolte qu’enhardissait l’impunité »; après avoir parlé des questions traitées dans la session précédente, le roi disait : « Cent mille Français, commandés par un prince de | ma famille, par celui que mon cœur se plaît à nommer mon fils, sont prêts à marcher, en invoquant le Dieu de saint Louis, pour conserver le trône d’Espagne à un petit-fils de Henri IV, préserver ce beau royaume de sa ruine et le réconcilier avec l'Europe... Que Ferdinand soit libre de donner à ses peuples des institutions qu'ils ne peuvent tenir que de lui et qui, en assurant leur bonheur, dissiperaient les justes inquiétudes de la France, dès ce moment les hostilités cesseront.… »

Le principe de l'intervention fut vivement attaqué . par les libéraux des deux Chambres, dans la discussion de l'adresse qui fut présentée au roi, le g février.

Les débats recommencèrent à propos de la demande d’un crédit éventuel de 100 millions. Les considérations politiques de Royer-Collard, les objections militaires des généraux Foy et Sébastiani netinrent pas, dans la Chambre, contre un remarquable discours de Chateaubriand. |

C'était la première fois que le grand éxrivain parlait devant les députés (25 février). « Son discours laborieusement étudié était à la fois le manifeste de

son génie et le manifeste du royalisme devant l’Europe.