Les complots militaires sous la Restauration, d'après les documents des archives

LA BIDASSOA (1823) 269

Molitor, Hohenlohe) et un corps de réserve (Bordesoulle), composé de la plus grande partie de la garde, devait entrer en Espagne par la Bidassoa, traverser les provinces basques et marcher sur Madrid.

La deuxième (4e corps), sous le maréchal Moncey, était destinée à agir en Catalogne. Elle était formée des trois divisions Curial, Damas, Donnadieu, et comptait environ 21.000 hommes.

L’artillerie (78 bouches à feu) était commandée en chef par le général Tirlet; le génie, par le général. Dode de la Brunerie. Quelques mois plus tard fut formé un 2° corps de réserve sous le commandement de Lauriston; mais il ne fut guère employé qu'aux sièges de Saint-Sébastien et de Pampelune.

Enfin, ilfaut ajouter à nos forces 25 ou 30.000 royalistes espagnols, habillés et soldés par nous, partagés en petites divisions attachées à chacun de nos corps d'armée, et commandées par des chefs tels que le baron d’Éroles, le Trappiste, Quesada, le comte d’Espagne, etc. Mais ce contingent nous fut plutôt un embarras qu'un appui.

Le duc d'Angoulême quitta Paris le 15 mars. Il gagna d’abord Toulouse, d’où il poussa jusqu’à Perpignan, pour inspecter les quartiers du maréchal Moncey. Puis, par Tarbes et Pau, il se rendit à Bayonne.

Pendant que la Restauration préparait ses forces