Les complots militaires sous la Restauration, d'après les documents des archives

LA BIDASSOA (1893 287

sous la main. Il ÿ avait là, avec Caron : Nantil et de Lamotte, du procès de 1820 ; Delon, Moreau, Pombas, Chauvet, Gauchais, Grandménil, Cossin, Heureux,du procès Berton ; Delahaye, Dupuy, Fouré, Gamelon, Raymond, du procès de Nantes; Trolé, Walter, du procès de Belfort : le lieutenant Marotte, le lieutenant Bénies, lorrain comme Nantil et Fabvier, et quelques carbonari, comme Rozé, du procès des sergents de La Rochelle ; Thomas, Gauja, Degeorge, etc.; enfin des déserteurs de l’armée des Pyrénées.

Une démonstration analogue à celle qu'il se proposait venait d’être tentée, le 26 mars, et n’était pas faite pour encourager Fabvier.

Le général Grundler, chef d'état-major du re" corps,

écrivait au général Guilleminot :

« Au quartier-général de Saint-Jean-de-Luz, 7 mars.

« M. le maréchal de camp, vicomte Vallin, qui, d’après les instructions de M. le maréchal (Oudinot), avait ordre de surveiller la distribution des proclamations et les tentatives qui pourraient être faites près de nos troupes, rend compte à S. E. qu'il vient de parcourir la ligne de la Bidassoa, qu’il a pris des informations près le chef de bataillon qui la commande et qu'il s’est assuré que rien de semblable n'avait encore pénétré.

« [donne avisque, le26 mars;le régimentd'Alexan-