Les complots militaires sous la Restauration, d'après les documents des archives
LA BIDASSOA (1823) 291
une compagnie du g° franchit la rivière et releva les blessés qui furent aussitôt interrogés et remis au grand prévôt de l’armée, d'André. C’étaient les nommés Jacquin et Jordan, soldats français déserteurs ; Ciorelli, refugié Piémontais, Martin, volontaire belge (x).
Le régiment espagnol dit d'Alexandre, qui occupait Irun, avait assisté à l'affaire sans y prendre part. Il s’éloigna le lendemain.
Le coup de canon du général Vallin, en ouvrant la frontière, allait entraîner l’armée. Il eut autant de résultats que bien des batailles. « Général Vallin, s’écria plus tard Louis XVIIT, en revoyant le vieux soldat, un ancien de Waterloo, votre coup de canon
a sauvé l’Europe. »
(1) Arch. de la guerre. — Interrogatoire, des blessés. Inyentaire des pièces trouvees sur eux.