Les grades militaires sous la Révolution
16 ADJOINTS AUX ADJUDANTS GENÉRAUX
Le décret du 17 février 1792 leur accorda, pour les mettre en élat d'entrer en campagne, une gratification de 800 livres pour les colonels et de 600 pour les lieutenantscolonels. La loi du 2 thermidor an IT (20 juillet 1794) alloua une solde quotidienne de 22 livres aux adjudants généraux chefs de brigade et de 16 livres aux adjudants généraux chefs de bataillon, ce qui faisait par an 8,030 livres pour les premiers et 5,840 pour les seconds.
Celle du 23 floréal an V (12 mai 1797) réduisit à 7,000 francs le traitement annuel de l'adjudant général et celle du 23 fructidor an VIT (9 septembre 1799) à 6,000.
Enfin l'arrêté consulaire du 16 vendémiaire an IX (8 octobre 1800) conserva aux adjudants commandants en activité le traitement de 6,000 francs, avec un supplément de 1,500 francs en campagne.
ADJOINTS AUX ADJUDANTS GÉNÉRAUX
Les officiers d'état-major portaient le titre générique d'adjoints aux adjudants généraux, et chacun celui particulier d'adjoint à l'adjudant général un tel. L’adjoint, choisi par l’adjudant général et commissionné parle ministre, avait généralement le grade de sous-lieutenant; il suivait son chef dans ses diverses mutations d'emploi, et, si l’adjudant général cessait ses fonctions d’une façon quelconque, l'adjoint devenait ipso facto disponible, jusqu’à ce que le ministre l’eût placé auprès d’un autre adjudant général, ou lui eût donné ordre de rejoindre son corps, ou lui eût attribué une destination.
Le décret du 21 février 1793 porte qu’il y aurait huit adjoints ou adjudants généraux par armée et deux par division, N'ayant qu'une commission temporaire, ils