Lettres sur la révolution française : par J. Gorani, citoyen français, à son ami Ch. Pougens
FRANÇAISE. d% de robe & de plume, ne font point des inftrumens PE pres à l'exécution d’un pareil projet ; renoncez done, Monfeigneur , à des tentatives qui reffembleraient à celles de Dom Quichotte , & qui terniraient votre réputation.
Enfin, Monfeigneur , ne dédaignez pas les confeils d'un homme qui ne fut jamais courtifan de perfonne, qui ne vous demande rien pour lui-même ; qui vous aime, parce qu’il vous a connu perfonnellement , qui ne craint que de vous voir égaré fur une faufle route, & qui voudroit de tout fon cœur vous voir prendre celle du bonheur que vous pouriez partager avec des millions d'hommes.
Je ne puis, & ne dois pas m'expliquer plus clairement avec un Prince qui a autant de lumières que vous, Monfeigneur, & je fuis heureux, fi les vérités contenues dans cette lettre , diflipent les nuages qui femblaient obfcurcir le vafte horizon de votre heureux génie.
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