Livre d'or des officiers français de 1789 à 1815 : d'après leurs mémoires et souvenirs

MN

En 1807, le général Oudinot reçoit de Napoléon Le 100.000 francs en argent et 100,000 francs en rentes sur l'Etat.

(Correspondance de Napoléon Ie, t. XVI, p. 53.)

Si la bravoure du grenadier avait pu suppléer aux talents du général, Oudinot n’eût rien laissé à désirer.

(Général BERTHEZÈNE, Souvenirs militaires de la République et de l'Empire, t. I, p. 382.)

Oudinot regarda sa blessure comme un heureux coup de fortune : en effet, elle lui permettait de déposer avec honneur le fardeau dont il était accablé. L’armée dut aussi se féliciter de cet événement : elle avait trop souffert des effets de l'incapacité de son chef pour le regretter.

(Id., t. I, p. 387.)

En 1814... des généraux, tels qu'Oudinot, sans trahir matériellement l'Empereur, le desservirent avec perfidie : ils l’accusaient devant le soldat de ne pas vouloir la paix, ils lui faisaient un crime des fatigues et des privations que les troupes enduraient, et provoquaient ainsi le mécontentement et la désaffection.

(Général BERTHEZÈNE, Souvenirs, t. II, p. 315.)

V. aussi : le maréchal Victor (Général BERTHEZÈNE, Souvenirs, t. II, p. 101.)

On se remit en route et M. le Maréchal — Oudinot resta constamment à la queue de la colonne pour faire marcher les traînards qui, en grand nombre, refusaient d'avancer. Il dut faire arrêter toutes les troupes et reprocher à ses généraux le grand nombre d'hommes qui quittèrent les rangs; mais la persuasion n’avait plus de prise sur l'esprit de ces malheureux, extfénués de fatigue et d’inanition. À toutes les observations, ils répondaient qu'ils n’avaient pas de pain et que les cosaques leur en donneraient.

Dal AXE

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